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Donné par amour

« Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés ; Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime. » (Jean 15, 12-13) Ce commandement, le Christ l’a vécu lui-même et il nous le rappelle au moment où, dans quelques jours, nous allons revivre avec lui le mystère de Pâques. 

Dieu notre Père a tout remis entre ses mains, ses mains de Dieu fait homme, ces mains qui ont guéri les malades, ces mains qui vont laver les pieds des disciples et être clouées sur une croix. La destinée de chaque homme et le devenir du monde sont remis entre ces mains. C’est le combat à mains nues de l’amour contre la violence, de la fidélité contre la trahison, du don de soi contre la soif de pouvoir. 

Dans ce combat, le Christ nous a tous portés en portant sa croix : nos doutes, nos péchés, nos souffrances, notre propre mort, il a tout porté pour nous faire passer avec lui, si nous le voulons, du péché à la sainteté et de la mort à la vie. 

Dans la contemplation reconnaissante du Christ donné par amour et de la victoire de sa résurrection, laissons l’Esprit Saint nous inviter, nous aussi, à entrer dans ce mystère exigeant. Pour suivre le Christ, personne n’est dispensé de porter sa croix pour rester fidèle, de se donner jour après jour par amour pour le Christ et pour tous. Car tel est le seul chemin de bonheur et de vie. 

Cet itinéraire de fidélité, il s’inscrit dans l’Église pour chacune de nos vocations : tenir bon dans le mariage et la vie de famille pendant des décennies, servir l’Église comme prêtre ou diacre jusqu’à la fin de ses jours, consacrer son existence à la vie religieuse, et ainsi témoigner de la fidélité du Christ… 

 Saint Luc nous dit que des femmes aidaient de leurs ressources le groupe des disciples du Christ. (Luc 8, 3) On ne parlait pas du « Denier de l’Église », mais cette réalité existait déjà. À chacun de nous d’accueillir cet appel au don, qui peut paraître un peu vulgaire en face de la croix du Seigneur, mais dont le Seigneur avait besoin au long de sa vie mortelle et qui est indispensable à l’Eglise de Corse d’aujourd’hui. Un denier de l’époque représentait une journée de travail. Si vous gagnez mensuellement 1800 €, divisez par 30, et le denier s’élèvera à 60 €… pour l’année. Donnez par amour ! 

 

Père Jean-Yves Coeroli, Vicaire général du diocèse d’Ajaccio

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